Dates
16 janvier 2025
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Pour en savoir plus
Lire, voir, penser, parler
Vers le logos . La philosophie à Zamora, avec Francisco Javier Hernández González
  • Pour les adultes intéressés par les questions de nature ou par des intérêts philosophiques
  • Premier et troisième jeudi de chaque mois, de 19h00 à 20h30
  • Nombre de places > 25
  • Les inscriptions peuvent se faire à l'accueil de la bibliothèque ou via le formulaire en ligneEste enlace se abrirá en una ventana nueva.
  • Lieu de rendez-vous : Salle polyvalente

Présentation et Objectif : C’est avec un espoir renouvelé que nous entamons la troisième année de notre Filocafé, déterminés à poursuivre cet objectif qui nous stimule autant qu’il est enrichissant : promouvoir la réflexion philosophique et le débat social dans un environnement propice à la lecture et à la réflexion, comme la bibliothèque publique. Face au sectarisme (qui semble s’accentuer chaque année) des « Huns » contre les « Hotros » (comme disait Unamuno), l’objectif est de créer un espace de dialogue rationnel, raisonné et fondé sur la connaissance.
Dans cette optique, nous tenterons d’apporter notre grain de sable, convaincus que la connaissance et la rationalité sont les armes les plus puissantes pour réaliser des progrès dans le développement matériel et spirituel des sociétés, tout en permettant aux individus de parvenir à une vie plus pleinement humaine.
Tout au long du cours, une grande variété de sujets seront proposés au dialogue, à partir de textes et/ou de films, qui serviront à la fois d'information et d'élément de motivation pour une discussion rationnelle.

Médias : installations de la Bibliothèque Publique de Zamora , son fonds documentaire (livres, films, etc.), tout autre matériel complémentaire.

Destinataires : toute personne intéressée.
Ce Filocafé se veut une tentative de diffusion et de promotion de la réflexion philosophique, destinée à tous ceux qui s'intéressent aux problèmes du monde en général et à la vie humaine en particulier.

Format : Chaque séance durera environ 90 minutes. Quelques jours avant chaque séance, les participants recevront par courriel (qu'ils auront fourni lors de leur inscription) une invitation à l'événement annonçant la date et le thème de la séance ainsi qu'une brève description de celle-ci, ainsi que tout autre matériel nécessaire.

Description de l'activité : dans le but de promouvoir la réflexion philosophique et le débat social dans un cadre approprié comme la Bibliothèque publique, où avant tout les gens lisent et « voient » et, par conséquent, pensent en transférant leur pensée à la maison commune qu'est le langage, la parole sociale, cette activité est structurée comme suit :

  • Brève présentation du thème de la séance, présentation orale par l'orateur/introducteur du thème et lecture de fragments de textes en rapport avec le thème à discuter.
  • Discussion avec les participants.

L'ordre de cette formule narrative est laissé au locuteur, qui peut la suivre ou la remplacer par une autre.

Responsable : Francisco Javier Hernández González . Cependant, nous aurons une direction chorale avec Carmen Seisdedos et José Luis Mochales . Nous aurons aussi la collaboration d'autres personnes qui pourront se charger de l'organisation et de la coordination de certains thèmes.

Programmation prévue au premier trimestre

Veuillez noter qu’il s’agit uniquement d’une prévision indicative, mais qu’elle peut varier au fur et à mesure que le trimestre progresse.

  • 3 octobre :

- La tyrannie de la médiocrité versus la tyrannie du mérite. Lors de notre premier cours nous avons abordé les problèmes de la méritocratie avec le livre de M. Sandel, « La tyrannie du mérite ». Récemment, Sophie Coignard a publié « La tyrannie de la médiocrité », argumentant sur les conséquences de la dévalorisation du mérite. Ce contraste de points de vue peut être enrichissant pour nous d’aborder un sujet qui, selon nous, est d’une importance capitale pour le progrès et le bien-être des sociétés et de leurs individus.

  • 17 octobre :

- Présentation du livre de Pablo Redondo : Conversar con los amigos absentes. Epistolarios en la historia de la filosofia (El Desvelo Ediciones, 2024). Le philosophe et homme politique romain Cicéron définissait les lettres comme une « conversation entre amis absents ». Pablo Redondo, docteur en philosophie et professeur de cette matière au secondaire, a repris cette idée cicéronienne pour écrire un livre magnifique, tant pour son style soigné et élégant que pour son contenu précis et rigoureux. Le livre est composé de 21 chapitres qui décrivent certaines de ces conversations épistolaires entre les principaux philosophes de l'histoire de la philosophie.

  • 7 novembre :

- Sur l’exemplarité, avec Javier Gomá Lanzón. Nous allons mener à bien notre réflexion sur ce concept en suivant la tétralogie, ou plutôt la trilogie, puisque nous laisserons le quatrième livre, Nécessaire, mais impossible , pour une autre occasion. Gomá Lanzón, docteur en philosophie, diplômé en philologie classique et directeur de la Fondation Juan March, a publié ses travaux sur ce sujet en 2013, 2014… Des trois titres initiaux, nous allons travailler sur le deuxième, Achille dans le gynécée , et le troisième, Exemplarité publique , en abordant des concepts qui apparaissent dans le premier, Imitation et expérience .
Utilisant magistralement les mythes et les traditions littéraires, en utilisant des interprétations et des réflexions subtiles et originales, il parle du besoin humain d'activité publique, conduisant à des aspects aussi classiques, mais innovants dans leur formulation, que le nihilisme, la civilisation, la paideia, la vertu, la responsabilité ..., encadrés dans un contexte qui nous concerne et nous interpelle socialement et culturellement.

  • 21 novembre :

- Nietzsche : Comprendre sa philosophie à partir de la volonté de puissance.
« La volonté de puissance » est la formulation finale de cette idée qui traverse toute la pensée de Nietzsche : l'affirmation de la vie. Cette idée se transforme constamment en divers concepts pour exprimer la thèse fondamentale de toute sa pensée : la volonté de puissance . Le perspectivisme de Nietzsche est une pensée fragmentaire, qui aborde l'idée de la volonté de puissance à partir de lieux abyssaux.
Comprendre l'œuvre de Nietzsche à partir du concept de volonté de puissance et de ses différentes formulations (transvaluation des valeurs, surhomme, lutte contre le ressentiment, affirmation de la vie, éternel retour) permet de comprendre sa philosophie sans trahir sa manière de penser fragmentaire, comme cela se produit dans les tentatives de systématisation de sa pensée.

  • 5 décembre :

- Rêver de monstres. Il existe une gravure de la série des « Caprices » de Goya (1799) intitulée « Le sommeil de la raison produit des monstres ». Le titre et l'image, énigmatiques et ambigus, la rendent très suggestive. Nous ne savons pas si elle fait référence à la raison endormie ou à ses désirs, mais dans les deux cas, elle produit des monstres.
Le XVIIIe siècle est le siècle des Lumières, celui des Lumières, qui illuminent avec le flambeau de la raison les ténèbres des âges passés et nous ouvrent des temps meilleurs. L’homme, maître de sa vie, grâce à l’éducation et au progrès technique et moral, sera libre et meilleur. Entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, ce programme optimiste commence à être remis en question. La lumière, peut-être, ne pourra faire disparaître ni les ténèbres ni les monstres qui les habitent.
En philosophie, cette période post-Lumières, et pour paraphraser les titres des ouvrages qui en traitent, sont les années folles de la philosophie où de magnifiques rebelles tentent de créer la république des esprits libres, c'est une aventure fondamentalement allemande. En même temps, en littérature, c'est l'époque de la création des grandes figures d'êtres monstrueux, ce sera une aventure fondamentalement anglo-saxonne.
Entre philosophie et littérature, nous verrons certaines des caractéristiques de cette époque et ses conséquences, encore présentes à notre époque.

  • 19 décembre :

- Comprendre l’histoire avec Kant (hommage à son tricentenaire). Pour célébrer le tricentenaire d’un des plus grands philosophes, nous consacrerons la dernière séance de l’année à réfléchir aux questions fondamentales du sens de l’histoire : un progrès dans l’histoire est-il possible ? Que pouvons-nous faire pour faciliter ce progrès ? Quelle est l’importance de la raison ? Pour aborder ces questions, nous nous appuierons sur deux magnifiques ouvrages très brefs que lisent nos élèves de 2e : « Qu’est-ce que les Lumières » et « L’idée d’une histoire universelle à finalité cosmopolite ».

Programmation prévue au deuxième trimestre

Veuillez noter qu’il s’agit uniquement d’une prévision indicative, mais qu’elle peut varier au fur et à mesure que le trimestre progresse.

  • 16 janvier :

- L'art au XXe siècle, le changement de paradigme, avec Carmen Seisdedos Sánchez.
Le XXe siècle, ou plutôt les dernières années du XIXe siècle, ont été riches en l'apparition de nouvelles formes de représentation de la réalité - la photographie et le cinéma -, de l'interaction de la technologie avec l'art, de l'utilisation de nouvelles ressources, de la reproductibilité aisée de formes artistiques consacrées, de la synthèse de la beauté et de l'utilité dans de nouvelles formes de design... C'est pourquoi il semble intéressant de consacrer quelques réflexions à ce sujet. Comme nous traitons d'un domaine très vaste, nous concentrerons cette brève réflexion sur l'architecture et la peinture, en présentant certains des noms qui, à l'aube du XXe siècle, représentaient une rupture substantielle avec les modèles précédents.
Des architectes comme Lloyd Wright, des mouvements comme le Bauhaus et la constellation de noms essentiels qui se regroupent en son sein, des courants comme l'avant-garde, généralement centrés sur la variation du contenu formel ; la perte de valeur du figuratif, et donc du concept d'imitation et, dans une certaine mesure, du caractère symbolique de l'art ; la nécessité d'élaborer des manifestes en défense de l'art contemporain... sont quelques-uns des thèmes qui nous feront réfléchir. L'importance du mécénat, des collections et des musées auxquels ils ont donné naissance, la fonction sociale et politique de l'art... ne sont que quelques arguments qui esquissent les problèmes liés à l'art de notre temps.

  • 24 janvier (vendredi de 18h30 à 20h00) :

- Nature et liberté. Questions philosophiques à la surface, avec Sebastian Salgado González.
À partir du livre de Sebastián Salgado : Las dos pieles. Naturaleza y libertad : destilaciones philosóficas (El Desvelo Ediciones, 2024), nous réfléchirons aux concepts de nature et de liberté dans une clé généralement ontologique, mais aussi éthico-politique. Sommes-nous libres ? Pouvons-nous vivre dans une nature non transformée ? La liberté est-elle pour ou contre la nature ? La nature a-t-elle des lois ? La liberté en a-t-elle ? Chez l'être humain, la nature et la liberté semblent être sa peau, et chacune est à la fois un intérieur et un extérieur.

  • 6 février :

- La réforme constitutionnelle en débat : avenir et possibilités, avec Emilio Ferrero García.
Depuis la promulgation de la Constitution espagnole en 1978, notre norme fondamentale n’a connu que trois réformes très concrètes et limitées. Cependant, l’Espagne de la transition, qui a enterré la dictature, a changé, tout comme le monde qui l’entourait et dans lequel elle s’est intégrée (l’entrée dans l’Union européenne, la chute du mur de Berlin…). Ce n’est pas en vain que des voix de différents horizons se font entendre pour réclamer sa réforme, même si elle n’a pas toujours un contenu clair et qu’elle est moins désireuse de dialoguer pour construire un nouveau consensus, précisément à un moment de remise en question. Tout cela justifie la lente réflexion sur l’avenir de notre Magna Carta actuelle et la viabilité de ses éventuelles réformes, dans une perspective informative et pluraliste.

  • 20 février :

- Freud, critique de la culture, avec José Luis Mochales.
Paul Ricoeur , dans un livre sur Freud de 1965, a qualifié Nietzsche, Marx et Freud de philosophes du soupçon. Dans les séances précédentes de Filocafé, nous avons parlé des deux premiers ; dans celle-ci, nous parlerons du troisième. Notre auteur soupçonnera ce qui se cache derrière nos idéaux : le bien, la culture, la raison, la volonté…, et leurs compagnons moins présentables. Le Freud dont nous parlerons dans cette séance sera davantage le penseur que le psychanalyste, qu’il est difficile d’ignorer si nous voulons réfléchir sur nous-mêmes et sur notre monde.

  • 6 mars :

- Marc Aurèle : « Méditations »
La pensée stoïcienne est née avec la crise de la « polis » à l’époque hellénistique. Elle a retrouvé une grande importance dans le monde romain, même si sa splendeur s’est également manifestée lorsque la crise des valeurs politiques traditionnelles s’était déjà produite et que l’individu se réfugiait dans son intériorité. Aujourd’hui, au début du XXIe siècle, les temps de crise politique et spirituelle semblent revenir et le stoïcisme revient à la mode en raison de la nécessité de développer ce que les psychologues appellent aujourd’hui « résilience », mais qui était traditionnellement appelée « force de l’esprit ». À cette occasion, nous utiliserons le format d’un club de lecture pour réfléchir sur ce thème, et la bibliothèque prêtera des exemplaires du livre susmentionné aux personnes inscrites à ce phyllocafé.

  • 20 mars :

- Le mythe de Prométhée : Interpréter le « mytho » à partir du « logos »
Nous utiliserons la version du mythe de Prométhée présentée par Platon dans son dialogue « Protagoras », et nous pourrons réfléchir sur l’énorme capacité de suggestion que possède la sagesse mythique, dans ce cas, concernant l’origine de l’humanité avec ses attributs spécifiques de connaissance technique et politique. Nous pourrons également considérer d’autres versions du mythe, comme la tragédie classique d’Eschyle « Prométhée enchaîné », ou la version quasi burlesque de Lucien dans son dialogue « Prométhée au Caucase ».

Thèmes des cours 2023-2024

Thèmes des cours 2022-2023


Thèmes des cours 2019-2020

Thèmes du cours 2018-2019

Adresse et emplacement sur la carte

  • Adresse postale Biblioteca Pública de Zamora - Plaza Claudio Moyano, s/n. municipalité de Zamora . NaN. Zamora